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Les actions

Les actions sont  des titres négociables représentant une fraction du capital d’une société, que l’on appelle le capital social, et dont l’acquisition et la vente sont opérées au sein des bourses de valeurs, lorsque la société auxquelles elles se rapportent fait l’objet d’une cotation.

Le marché action est scindé en deux : le marché primaire et le marché secondaire. Le marché primaire est le lieu où sont émis les titres, c'est-à-dire vendus par l'entreprise. C'est sur ce marché que l'entreprise trouve ses sources de financement. Une fois vendue sur le marché primaire, l'action peut alors être échangée sur le marché secondaire incarné par la bourse. D'une certaine manière on peut dire que le marché primaire est le marché du neuf et le marché secondaire celui de l'occasion.

Il est possible d'acquérir des actions:

  • à titre gratuit, par succession, ou donation, voire échange
  • à titre onéreux, en souscrivant au capital d'une société lors de sa création ou d'une augmentation de capital, ou en donnant l'ordre à un intermédiaire financier d'acheter des actions cotées pour son propre compte.


L’action est une valeur mobilière qui a une double nature. Elle constitue un titre attestant que son titulaire participe financièrement à la constitution du capital de la société. Elle constitue, par ailleurs, pour son détenteur, un droit sur la société qui s’exerce, à titre principal, de trois manières.

Les principaux droits de l’actionnaire consistent au droit au dividende, au droit de participer à la vie de la société grâce au droit de vote, et au droit sur l’actif net.

Le dividende constitue la rémunération de l’actionnaire, contrepartie du risque lié à l’exploitation de l’entreprise. C’est un droit au bénéfice qui est proportionnel à la détention du capital. Une participation à hauteur de 10% du capital d’une société donne droit à revendiquer 10% du montant du bénéfice, si celui-ci existe. Si toute société a vocation à réaliser un bénéfice, cette volonté n’implique pas la réalisation effective de celui-ci ; l’exploitation peut donc se solder par une perte.

Le droit de vote permet la participation de l’actionnaire aux décisions collectives. Il s’exerce principalement à l’occasion des assemblées générales. L’assemblée ordinaire, dont la tenue est obligatoire au moins une fois par an, a pour objet d’approuver les comptes de la société en fin d’exercice. C’est au terme de cette assemblée que le montant du bénéfice est connu, et que les actionnaires décident de sa mise en distribution. L’assemblée extraordinaire réunit la collectivité des associés pour toute décision qui entraîne une modification des statuts de la société. Chacune de ces assemblées fonctionne selon des règles de délibération qui lui sont propres, définies par la loi. Afin de permettre un bon exercice de ce droit, dont l’objet est de contrôler l’action des dirigeants de la société, la loi met à la charge des dirigeants une obligation d’information au profit des actionnaires. Ceux-ci doivent être en mesure de consulter les principaux documents comptables afin de pouvoir exercer leur droit de vote en connaissance de cause Les droits que confèrent la détention d’actions peuvent s’exercer de manière plus ou moins étendue selon les catégories d’actions détenues.

Enfin, le droit sur l’actif net, qui a lieu s'il advenait que la liquidation de la société soit prononcé. Les biens disponibles après le règlement des dettes (l'actif net) seraient distribués aux actionnaires proportionnellement à la part du capital qu'ils détiennent.

Les différents types d’actions  

Les droits que confère la détention d’actions peuvent s’exercer de manière plus ou moins étendue selon les catégories d’actions détenues. Au côté des actions ordinaires existent des actions dites privilégiées. Elles ont pour caractéristiques d’étendre l’exercice de certains droits de l’actionnaire en restreignant corrélativement l’exercice d’autres droits. Parmi ces actions de priorité, on trouve les actions à dividende prioritaire. Comme leur nom l’indique, elles confèrent à leurs titulaires un droit de priorité sur les autres actionnaires pour la distribution du dividende. L’émission de cette catégorie particulière d’actions est soumise à certaines conditions. Limitées à un quart du montant du capital social, elles ne peuvent être émises que par des sociétés qui ont réalisé consécutivement au moins deux exercices bénéficiaires. En contrepartie de ce droit, les actions à dividende prioritaire sont dépourvues du droit de vote. Toutefois, si le dividende prioritaire dû n’est pas versé dans un délai de trois ans, les titulaires de ce type d’actions retrouvent leur faculté de pouvoir participer aux assemblées générales.
À l’opposé, il existe des actions à droit de vote double. Le mécanisme ici est exactement inverse. En contrepartie du contrôle sur les décisions collectives que ces actions permettent, elles n’ouvrent droit qu’à la distribution d’un dividende restreint par rapport aux titulaires d’actions ordinaires. En pratique, l’émission de ce type d’action est très courante, car il contribue à la stabilité de l’actionnariat.

Qu'est ce qu'un dividende ?  
Le dividende est la part du bénéfice net distribuée chaque année aux actionnaires. Le dividende est donc variable et peut être nul en cas de mauvais résultat de l'entreprise. Le montant des dividendes est proposé par le conseil d'administration et doit être approuvé par l'assemblée générale.

Pour pouvoir percevoir le dividende, il suffit d'être propriétaire de l'action.

Le dividende est le plus souvent versé en numéraire, mais il peut aussi être payé en actions nouvelles.

  • Dividende en action :

Vous recevez alors des titres de la société au lieu de recevoir l’argent du dividende.
Le dividende en actions présente de nombreux avantages et pour vous actionnaire et pour l’entreprise, cependant il existe des risques.
L’actionnaire doit demander, dans les 3 mois suivant l’assemblée générale, le paiement de son dividende en action. Celui ci ne peut être inférieur à 90 % de la moyenne des 1ers cours cotés aux 20 séances de bourse précédant le jour de la décision de l’assemblée.
L’avantage pour l’actionnaire est la décote obtenue sur le titre. Mais l’incertitude sur l’évolution du cours de bourse et le risque de dilution du bénéfice par action sont également à prendre en compte.
L’entreprise est, elle, gagnante sur 3 points : elle renforce ses fonds propres dans des conditions très économiques, en évitant les sorties de fonds elle maintient sa trésorerie et enfin elle peut par ce biais renforcer sa participation dans ses filiales en renonçant temporairement à leurs revenus.

  • Dividende majoré :

Inscrite dans les statuts cette disposition est offerte, si l’assemblée générale en a décidé, à tous les actionnaires inscrits au nominatif depuis au moins 2 ans. La majoration ne peut excéder 10 % du montant du dividende normalement distribué.
Cette pratique permet de fidéliser l’actionnaire

  • Dividende net :

C'est le revenu que vous toucherez. C'est celui que vous verse l'entreprise dont vous êtes actionnaire.

  • Dividende brut :

Il est égal au dividende net majoré de l'avoir fiscal.
L'avoir fiscal est une créance sur le Trésor Public. Il a été créé afin d'éviter une double imposition des dividendes distribués par une société à ses actionnaires. Le bénéficiaire perçoit un crédit d'impôts, en général égal à 50 % du dividende net reçu.
Au total, on a : Dividende brut = 1,5 x dividende net


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  1-11-2008    Views: 9497   

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